dimanche 17 juillet 2011

jeudi 16 juillet 2009

Veronica's Restaurant




Called the "market leader in cafe salons," Veronica's offers traditional -- and historical -- fare at prices you won't mind paying. It's a celebration of British cuisine over a 2,000-year period, with dishes based on medieval, Tudor, and even Roman-era recipes. The chef gives these traditional dishes imaginative, modern twists. One month she'll focus on Scotland, while the next she'll concentrate on Victorian foods, dishes from Wales, or an all-Irish menu, and so on. You might start with a carrot tart perfumed with orange-flavored water and served with a minted pea purée based on an Irish recipe from 1746. Or else try the deviled whitebait with a tartare dip (deviling became popular in the 19th century and, of course, whitebait has been eaten since Medieval times, when it was caught in the Thames). Main dishes might include lamb marinated in milk and honey and roasted in red wine (based on an ancient Roman recipe).

Cuisine
Traditional
British Hours Mon-Sat 6-10:30pm; Sun 6-10pm
Address 3 Hereford Rd., W2LocationPaddington & Bayswater
TransportationTube Bayswater
Reservations Reservations required
Phone 020/7229-5079
Web site www.veronicasrestaurant.co.uk
Prices Main courses £13-£15 ($26-$30)

Read more:

Amaya - Indian Restaurant




This chic restaurant, a hot dining ticket, is credited with introducing the small-plates concept to Indian food. Dishes are shared, hopefully with a party of friends. This is no mere curry house, but an ambitious restaurant with skilled chefs standing over grills and tandoor ovens, in the eye-catching open kitchen. After devouring the rock oysters in a ginger-studded coconut sauce, we knew we were in for a special meal. Our table shared grilled baby eggplant sprinkled with mango powder. Chicken tikka is one of the signature dishes, the lamb chops are fork tender, and the lobster beautifully spiced. Vegetarians delight in the tandoor-cooked broccoli in a yogurt sauce or artichoke biryani baked in a pastry-sealed pot.

CuisineIndian
HoursLunch daily 12:30-2:15pm, Sun 12:45-2:45pm; dinner Mon-Sat 6:30-11:30pm, Sun 6:30-10:30pm
LocationHalkin Arcade, Motcomb St., SW1X, Knightsbridge
TransportationTube: Knightsbridge
ReservationsReservations required
Phone020/7823-1166

http://www.amaya.biz/

Excellent restaurant de Tapas en plein Soho


Adresse

54 Frith St GB - Soho W1D 3SL
Téléphone
(020) 7813 8016
Fax
(020) 7734 7593
E-mail
info@barrafina.co.uk
Site
http://www.barrafina.co.uk
Périodes d'ouverture
Fermé Noël, Pâques et fériés
Prix repas
( réservations non acceptées) - Carte: 18£/37£
Commentaires
Autour d'un comptoir pouvant accueillir une vingtaine de personnes, venez déguster d'authentiques tapas espagnoles dans une ambiance animée. Outre la spécialité de fruits de mer, ne manquez pas le jambon Jabugo.
Indications d'accès
Tottenham Court Rd




samedi 20 juin 2009

VOS BONS PLANS À BIARRITZ ET SAINT-JEAN-DE-LUZ.


L’Atelier, à Biarritz : « Tenu par un jeune couple créatif, dans une déco soignée. La salle est petite, mieux vaut réserver. » (Corinne T.)


18, rue de la Bergerie, 64200 Biarritz. Tél. : 05 59 22 09 37. www.latelierbiarritz.com

La Plancha d’Ilbarritz, sur la plage de Bidart : « Le merlu à l’espagnole est une merveille. Dégustez aussi leur très bon jurançon doux en apéritif. Le patron ne prend aucune réservation : venez après 14 heures, ou juste avant midi. » (Gérard S.)

Avenue d’Ilbarritz, 64210 Bidart. Tél. : 05 59 23 44 95.

« Ne pas rater le marché de Saint-Jean-de-Luz, les mardis et vendredis matins. » (Amélie D.)

« Les merveilleux macarons, moelleux et fondants, de chez Mandion, à Anglet. Les cakes au citron aussi sont sublimes ! » (Laurence D.)

3 avenue de Bayonne, 64600 Anglet. Tél. : 05 59 63 86 16. www.mandion.com

Chez Pablo : « Un restaurant mythique de Saint-Jean-de-Luz. Y aller plutôt vers 22 heures. » (Christine A.-V.)

5, rue Mademoiselle-Etcheto, 64500 Saint-Jean-de-Luz. Tél. : 05 59 26 37 81.

« Les fruits de mer et les poissons se dégustent Chez Albert, à Biarritz. La carte des desserts est remarquable. Réserver est prudent, car c’est très couru. Mais les poissons sont excellents également au restaurant Pantxua,sur le port de Socoa, tout de suite après Saint-Jean-de-Luz, à Ciboure, en suivant le bord de mer. Réserver obligatoirement. » (Corinne T.)

Chez Albert, allée Port des Pêcheurs, 64200 Biarritz.
Tél. : 05 59 24 43 84. www.chezalbert.fr

Pantxua, 37, avenue du Commandant-Passicot (port de Socoa), 64500 Ciboure. Tél. : 05 59 47 13 73.

Mugaritz, à Errenteria, au Pays basque espagnol : « En 2008, la quatrième meilleure table au monde selon la revue anglaise Restaurant Magazine. Difficile à trouver, mais formidable. » (Christine S.)

Otzazulueta Baserria. Aldura Aldea 20 zk, Errenteria 20100, Gipuzkoa. Tél : 00 34 943 522 455.www.mugaritz.com

L’épicerie Arostéguy, à Biarritz : « Très connue pour ses produits régionaux. Le gâteau basque qui vient spécialement de Saint-Jean-Pied-de-Port est peut-être le meilleur qui existe. » (Romain L.)

14, avenue Victor-Hugo, 64200 Biarritz. Tél. : 05 59 24 00 52. www.arosteguy.com

Les confitures de Francis Miot : « Pur fruit, mijotées à l’ancienne… » (Laurence D.)

69, rue Gambetta, 64500 Saint-Jean-de-Luz.
Tél. : 05 59 85 36 12. www.francis-miot.com

Les Cent Marches : « Une simple cabane attribuée aux boulistes et devenue bar branché. Située au-dessus de la Côte des Basques, elle offre un panorama incroyable d’où l’on admire les plus beaux couchers de soleil. » (Rodolphe L.)

Square Jean-Baptiste-Lassalle, 64200 Biarritz.
Tél. : 05 59 24 75 61.

La Ferme Ostalapia, sur la route d’Ahetze (à la sortie de Guéthary, prendre la direction Saint-Jean-de-Luz, puis tourner à gauche direction Ahetze) : « Accueil charmant, cuisine authentique, cadre rustique et champêtre, terrasse… Tout le monde aime ! » (Corinne T.)

2621, chemin d’Ostalapia, 64210 Ahetze.
Tél. : 05 59 54 73 79. www.ostalapia.com

jeudi 23 avril 2009

Tables confidentielles

Elles ne figurent pas dans les guides officiels mais fonctionnent au réseau, buzz, bouche à oreille. L'originalité du concept en fait souvent le prix.

Une fois par mois, le Chéri Bibi donne carte blanche à un amateur pour concocter un menu unique pour 80 personnes.
Une fois par mois, le Chéri Bibi donne carte blanche à un amateur pour concocter un menu unique pour 80 personnes. Crédits photo : Le Figaro

ENTRE SOI

« La popote des potes », au Chéri Bibi

Coup de projecteur. Au pied de la butte, dans une petite rue qui fut calme, le Chéri Bibi fait partie des « affaires qui roulent » lancées par Yannig Samot : La Famille, rue des Trois-Frères, et plus récemment Le Cul de Poule, rue des Martyrs. La clientèle (trentenaire arty bobo), la déco (récup' design), les nourritures (réconfortantes), les liquides (entre cocktails et cuvées nature) sont du même bois : celui qui ne fait pas de fumée sans feu.

Coup de fourchette. Tous les troisièmes lundis du mois, le Chéri Bibi laisse carte blanche à un pote (cordon-bleu amateur, copain chef, people food addict) pour concocter un menu unique pour 80 personnes. Le réseau d'habitués est prévenu par mail, avec toujours la même consigne : « 10 € le menu, pas de réservation, juste tu viens ».

Bravo : malgré la foule compacte, le service reste ultrabienveillant. Les « potes » cooptés étant plutôt sympathiques, l'atmosphère est à l'avenant.

Dommage : succès oblige, tout le monde ne trouve pas place assise, mais debout au bar, on n'est pas mal non plus.

Chéri Bibi, 15, avenue André-del-Sarte, XVIIIe. Tél. : 01 42 54 88 96. Ouvert le soir, du mar. au sam. et dim. midi.

MéLI-MéLOMANES

Café Salle Pleyel

Coup de projecteur. Vue mer ? Blanc ou noir ? Rotonde ou table carrée ? Ça hésite drôlement, se promenant de table en table avant de trouver son petit coin de déjeuner. Au centre, les gens pressés choisiront le rouge, table basse et large fauteuil Urquiola avec un œil panoramique sur la salle spacieuse. Service homme bretelles ou femme tatouée, souriant, détendu et efficace. Planqué au 1er étage de la salle de concerts, après passage par la billetterie, voici un vrai bel espace de déjeuner contemporain.

Coup de fourchette. Un aperçu des envies de David Zuddas, le chef dijonnais invité à Pleyel jusqu'en juin. Du pain d'épices bien sûr en fin d'une partition qui virevolte sucrée-salée, de la citronnelle au sarrasin, en passant par girolles, pistaches et chicorée… Les poireaux vinaigrette se la jouent en tube, les fruits et légumes en salsa et le poisson… d'avril.

Bravo : un menu d'avant-concert à 29 €, de 18 h 30 à 20 h, sur réservation, uniquement pour ceux qui ont leur billet.

Dommage : des intitulés pas toujours bien raccord avec l'assiette.

Café Salle Pleyel, 252, rue du Faubourg-Saint-Honoré, VIIIe. Tél. : 01 53 75 28 44. Tous les midis sf sam. et dim. et les soirs de concert. Carte env. 55 € au déj.

AMBIANCE CLUB

Le restaurant de l'Aviation Club de France

Le bar de l'Aviation Club de France sert une cuisine légère 24h/24, même aux non-membres (DR)
Le bar de l'Aviation Club de France sert une cuisine légère 24h/24, même aux non-membres (DR)

Coup de projecteur. Très chic cercle de jeu des Champs-Élysées, inauguré en 1907 par les aviateurs et ouvert à tous les joueurs depuis 1925. Décor « club », entre boiseries et cuir, démarches et atmosphère feutrées dans ce haut lieu des tournois de poker.

Coup de fourchette. Le restaurant, ouvert depuis quelques années aux non-membres, est une vraie planque (rares sont ceux qui le connaissent) avec service palace et un petit côté suranné pas déplaisant du tout. Dans l'assiette, des classiques de la cuisine française qui ne trichent pas sur le rapport qualité-prix : compter 25 € pour entrée + plat ou plat + dessert. Le must : y petit-déjeuner dès 6 h du matin, pour voir s'y croiser couche-tard, lève-tôt et joueurs en veine !

Bravo : restauration légère servie au bar 24/24 h et petits plats chinois de minuit à l'aube.

Dommage : il ne faut pas oublier sa pièce d'identité, comme dans les casinos. Sans papiers ni tenue correcte (baskets et tee-shirt prohibés), on ne rentre pas.

Restaurant de l'aviation Club de France, 104, avenue des Champs-Élysées, VIIIe. Tél. : 01 45 62 26 88. Tous les soirs de 19 h 30 à 23 h et de 12 à 15 h du lun. au sam.

FACE B

Derrière

Coup de projecteur. En planque derrière le 404, en face de jeunes gens aux robes floues, dans un fauteuil en poil de bête, à côté de la table de ping-pong, sur un lit pour digérer… Une sorte d'appartement en délire camouflage où l'on se lave les mains dans une baignoire, s'affale sans scrupule après dîner et se dérobe derrière une armoire à glace pour fumer sa cigarette.

Coup de fourchette. Carte comme l'ambiance : à la cool, jeune et une pointe branchouille. Une confiture de piment d'Espelette pour donner aux petits artichauts une tout autre tournure. Des panais pour un gratin dauphinois. Des Dard et Ribo , Clos du Tue Bœuf et autres Richaud dénichés dans une carte des vins bien orientée nature.

Bravo : atmosphère, atmosphère… ! Jusqu'au-boutistes, tentez la chambre à l'étage (n° 31).

Dommage : au petit jeu des places distribuées d'office par la maison, on n'est pas toujours bien servi. Certains passent devant, c'est le lot de Derrière.

Derrière, 69, rue des Gravilliers, IIIe. Tél. : 01 44 61 91 95. Tlj sf sam. midi, dim., lun. Carte env. 40-55 €.

PIZZAMOBILE

Le Café du 104

Coup de projecteur. Niché au bout de la halle Aubervilliers, au fin fond des 39 000 m², un beau camion tout noir immatriculé 104 d'où sort un fumet de fumée. Faites-vous une sou-soupe nomade sous la tente, devant la répétition de Claude Régy, face à la villa Arpel ou sur un banc au soleil entre les deux halles.

Coup de fourchette. On ne joue à cache-cache qu'avec Regina ou Parma. Des pizzas et fagottinos - création made in 104 mi calzone, mi-foccacia - à la garniture ultrafraîche et à l'excellente pâte subtilement briochée. Quelques minisalades et des soupes se faufilent avant un joli crumble rhubarbe framboise et un rouge, ou blanc, bien nature.

Bravo : du provisoire qualitatif, qui pourrait devenir définitif, au moment de l'installation plus officielle d'un café « en dur », dans un mois tout juste.

Dommage : on veut bien manger sommaire dans le XIXe mais pas forcément avec une fourchette en plastique !

Le Café du 104, 104, rue d'Aubervilliers, XIXe. Service non stop aux heures du 104. Pizzas : 11 €. Carte env. 19 €.

PARTAGE DE MIDI

Foyer de la Madeleine

Coup de projecteur. S'il a fêté (la semaine passée) ses 40 ans, ce restaurant installé dans une crypte de l'église de la Madeleine est assez peu connu des Parisiens. Il sert pourtant près de 350 repas chaque midi ! Une sorte de cantine ouverte à tous et tenue par des bénévoles, où l'on mange, pour un prix modique, une cuisine de collectivité.

Coup de fourchette. Soyons clairs, nous sommes dans un foyer paroissial et pas un trois-étoiles ! Deux entrées (tranche de pâté ou salade de pâtes), deux plats (brochette de volaille riz-haricots ou rognons), deux desserts (yaourt ou glace) au choix : la messe est dite ! Cela s'appelle s'alimenter !

Bravo : la véritable mixité sociale que fédère le lieu avec ses habitués, ses retraités, ses employés des maisons de luxe voisines.

Dommage : ah, si c'était bon… !

Foyer de la Madeleine , Église de la Madeleine, place de la Madeleine, VIIIe. Tél. : 01 47 42 39 84. Tlj sf sam. et dim. de 11 h 45 à 14 h. Repas à 7,50 € si carte d'adhérent (3 €). Sinon repas à 9 €.

TRAVAUX PRATIQUES

Foodlab

Coup de projecteur. Dissimulé au sous-sol du Labo Shop, énigmatique boutique du non moins confidentiel Laboratoire, une salle obscure pour un lieu de recherche qui ne l'est pas moins… Ici, on ne mange pas au restaurant, on expérimente l'artscience culinaire du chef chargé de développement gastronomique, dans un cadre signé Mathieu Lehanneur, Kitchen Aid et art contemporain !

Coup de fourchette. Trois tronçons de Saint-Jacques crues prises dans une gelée de coquillages couleur chair. Puis des rougets aux agrumes azotés. Et un prodigieux gâteau au chocolat cuit à l'azote pour terminer. Le menu est unique à tous points de vue, seule chance parisienne de goûter la cuisine dite « techno émotionnelle » du très convoité Thierry Marx.

Bravo : 2 heures chrono, de la coupe de champagne au café pour un déjeuner ni d'ici ni d'ailleurs.

Dommage : quitte à faire dans l'extrême, pourquoi ne pas y aller plus franco ?

Foodlab , 4, rue du Bouloi, Ier. Tél. : 01 78 09 49 63. Dégustations mer. et ven. midis de 13 h à 15 h et jeudi soir de 19 h à 21 h. Menu unique à 36,50 €.

FAUTEUILS D'ORCHESTRE

Salon du Panthéon

Caché au-dessus du cinéma, le Salon du Panthéon aménagé par Catherine Deneuve (DR)
Caché au-dessus du cinéma, le Salon du Panthéon aménagé par Catherine Deneuve (DR)

Coup de projecteur. Si nos lecteurs cinéphiles connaissent sûrement ce salon de thé planqué au-dessus du Cinéma du Panthéon, les autres le découvriront avec bonheur, après avoir grimpé l'escalier qui y mène. Entièrement dédié au 7e art, il a été aménagé par Catherine Deneuve et Christian Sapet, décorateur de cinéma, avec des meubles vintage, chinés au hasard de différents tournages. Cela ressemble donc à un salon XXL où les canapés, lampes, tables basses évoquent une récup' très étudiée. Et, cerise sur le gâteau, une petite terrasse aménagée prolonge le lieu pour les fumeurs.

Coup de fourchette. La carte est délibérément courte avec plat du jour, tartes salées, quelques assiettes (saumon fumé bio) et d'excellents desserts maison (brownie, cake aux épices, crumble…).

Bravo : l'originalité du lieu, l'accueil de Charlotte.

Dommage : la fermeture le week-end et les horaires.

Salon du Panthéon, 13, rue Victor-Cousin, Ve. Tél. : 01 56 24 88 80. Tlj sf sam. et dim. de 12 h 30 à 14 h 30 pour le déj. puis salon de thé jusqu'à 18 h. Carte env. 30 €.

Studio 28

Dernier et superbe cinéma « historique » de la Butte Montmartre (Cocteau en était le parrain dans les années 1950), ce Studio a renoué avec la vie de quartier grâce à ses projos de films en avant-première. Grâce aussi à son restaurant-bar qui accueille les cinéphiles, dans une ambiance bon enfant.

Studio 28, 10, rue Tholozé, XVIIIe. Tél. : 01 46 06 36 07.

TOQUES SHOW

Atelier Guy Martin

Coup de projecteur. Le chef du Grand Véfour a ouvert son école de cuisine, il y a juste un an, dans un quartier très cols blancs, où les bons bistrots (abordables) ne sont pas légion. Du coup, ce joli espace fond de cour avec matériel high-tech et super-plans de travail devient un petit eldorado, à l'heure du déjeuner. Il y fait bon prendre un cours (timing millimétré) et déguster le plat préparé entre « foodistas » (environ 15 participants).

Coup de fourchette. Selon le planning qui change chaque jour, vous vous initierez en 25 minutes à l'art de préparer des chipirons aux saveurs du sud, un rouget vanille, des gambas et farfalles. À noter que le dessert, café et mignardises sont offerts. Pour 25 €, qui dit mieux ?

Bravo : le professionnalisme des chefs, la qualité des produits utilisés, le cadre agréable.

Dommage : le côté un peu usinaire des cours lorsqu'ils tournent à plein régime.

Atelier Guy Martin, 35-37, rue de Miromesnil, VIIIe. Tél. : 01 42 66 33 33. Cours d'une demi-heure « Sur le pouce » à 25 €. Renseignements et réservation sur www.atelierguymartin.com

Adresses insolites ou cachées : les discrètes passent à table !

À l'intérieur de musées, magasins, centres culturels ou rues tranquilles se nichent parfois de drôles de restaurants, invisibles de l'extérieur. Pour quelques plats de plus…

Dans Le Noir. Dîner dans l'obscurité totale, guidé et servi par une équipe de non-voyants : ce restaurant propose une expérience inédite qui met en surrégime les autres sens (odorat, goût, toucher). Le concept a déjà fait école (Londres, Moscou, Varsovie).

Dans le noir, 51, rue Quincampoix (IV e ). Tél. : 01 42 77 98 04. Infos :www.danslenoir.com

Conservatoire Serge-Rachmaninoff. Fondé en 1923 par la Société musicale russe, il dispense des cours de musique, théâtre, langue et danse classique. Sa cantine, tenue jadis par des Russes blanches en exil, était un rendez-vous étudiant très prisé. On y propose toujours des spécialités slaves traditionnelles, dans une ambiance musicale, le soir (menu à 39 €).

26, avenue de New-York (XVI e ). Tél. : 01 47 23 51 44.

Le Musée de la vie romantique. Au cœur de la Nouvelle-Athènes, l'hôtel particulier Sheffer-Renan, qui accueille actuellement les photographies de Marc Riboud, rouvrira début mai son salon de thé (tartes salées, salades, cakes…). Un lieu rare au milieu d'un jardin de glycines et roses trémières.

Musée de la Vie Romantique, 6, rue Chaptal (IX e ). Tél. : 01 55 31 95 67.

Le Coin de Verre. Un bar à vin confidentiel (ni enseigne ni sonnette) qui joue dans le registre feeling avec flacons malins et charcuterie de bonne facture.

Le Coin de Verre, 38, rue Sambre-et-Meuse (X e ). Tél. : 01 42 45 31 82.

The World Bar. Au 5e étage du Printemps de l'Homme, ce food in shop se laisse découvrir au fin fond du rayon chaussures ! Décoré par Paul Smith, il est entièrement tapissé de journaux du monde et offre une vue panoramique sur les toits. Calme et plaisant pour boire un verre.

61 bis, rue Caumartin (IX e ). Tél. : 01 42 82 78 02.

Café Suédois. À l'intérieur du bel Hôtel de Marie, ce salon de thé-cafétéria sous pavillon suédois est un havre de paix, aux beaux jours, lorsque les tables fleurissent la cour pavée. Soupes, sandwichs au pain maison et gâteaux y constituent des petits en-cas de qualité.

Café Suédois, 11, rue Payenne (III e ). Tél. : 01 44 78 80 11.

Cantines de filles - Le code a changé


Les Terrines, Chez Charlotte et Primo Piano
Les Terrines, Chez Charlotte et Primo Piano

Elles vont chez le dernier chocolatier du moment, sirotent une tasse de thé dans un boudoir, mais se régalent aussi de petits plats canailles et de flacons malins dans un bistrot à vin. Voici dix nouvelles adresses à fort potentiel féminin.

Pause shopping : Primo Piano

Primo Piano, le «Food in shop» italien du Bon Marché dans son nouveau décor contemporain
Primo Piano, le «Food in shop» italien du Bon Marché dans son nouveau décor contemporain Crédits photo : Le Figaro.

Le lieu. Exit le Delicabar, la carte sucrée-salée de Sébastien Gaudard et la déco flashy de Claudio Colucci, place à ce food in shop installé au cœur de la mode, au Bon Marché, et désormais sous pavillon italien. Au passage, le cadre s'est assagi, a travaillé ses transparences vitrées et s'est doté d'un mobilier contemporain plus consensuel.

Et pour ces dames ? Sur la carte 100 % transalpine conçue par les créateurs de Casa Bini, de quoi séduire les fashion victims qui ne se rêvent qu'en « S » ou « XS » : salades, méli-mélo de légumes frais à peine cuits à la vapeur ou grillés, viande et poisson à la plancha. Pour les autres plus « laxistes », des plats de pâtes, des glaces artisanales de chez Pozzetto et une panna cotta à se damner !

Les plus : la fraîcheur et la qualité des assiettes, la belle carte de thés.

Dommage : le service parfois brouillon, les prix rive gauche.

Primo Piano , au Bon Marché, 1 er étage du magasin 2, 26-32, rue de Sèvres, VIIe. Tél. : 01 42 22 02 42. Tlj sf dim. de 11 heures à 18 h 30 (19 h 30 le sam.). Salades à 14 €, plats autour de 17 €, desserts entre 7 et 9 €.

Rubrique Oméga 3 : Michi

Le lieu. Dans le quartier japonais de Paris, un bar à sushis en tout point semblable à ses voisins. Rez-de-chaussée façon couloir et salle en sous-sol piquée sur la cave, sûr que l'on ne fait pas ici dans le rutilant ! Mais si, depuis quelques mois, l'ancien Korin est devenu « la » cantine nippone où l'on se retrouve entre copines, c'est que le rapport qualité-prix y est épatant.

Et pour ces dames ? Des Oméga 3 en rafale grâce aux menus sushi, sashimi ou chirashi. Ainsi, celui à 13 € avec petite salade de chou émincé (bien assaisonnée), soupe miso, assortiment de poissons crus (saumon, thon gras, daurade…) et mini-salade de fruits frais encadre vos radicaux libres sans écorner votre porte-monnaie.

Les plus : le poisson extra-frais et fondant, les tarifs.

Dommage : la salle tristounette et aveugle (préférez le comptoir si vous déjeunez en solo).

Michi , 58 bis, rue Sainte-Anne, IIe. Tél. : 01 40 20 49 93. Tlj sf dim. et lun. Menus déj. de 13 à 17 €, menu soir à 23 €.

Plats testostérones : Les Terrines de Gérard Vié

Les Terrines de Gérard Vié, pour celles qui aiment les plats costauds aux saveurs affirmés.
Les Terrines de Gérard Vié, pour celles qui aiment les plats costauds aux saveurs affirmés. Crédits photo : Les Terrines.

Le lieu. Un bistrot simple et chaleureux avec affiches et pubs anciennes sur les murs, jambons au plafond et chariot de terrines et fromages, histoire de mettre l'œil en appétit et l'estomac en pôle position.

Et pour ces dames ? Des nourritures costaudes, qu'est-ce que vous croyez ! Du plantureux, du canaille, comme cette terrine de lapin et abats aux saveurs affirmées, ce paleron aux carottes fondantes et écrasé de pomme de terre au beurre, cette jatte de mousse au chocolat qui n'en raconte pas !

Les plus : le choix de terrines, le semainier (poulet rôti à l'ail, le samedi), le prix du vin au verre (à partir de 4 €) et plus généralement le plaisir d'une cuisine sensuelle, généreuse en goût.

Dommage : l'assaisonnement pâlot (cassoulet pas assez relevé).

Les Terrines de Gérard Vié, 97, rue du Cherche-Midi, VIe. Tél. : 01 42 22 19 18. Tlj sf dim. et lun. Formule à 24 €, menu à 34 €.

Vins nature : Racines

Le lieu. Des étagères croulant sous les bouteilles, quelques tables au coude à coude et une courte ardoise renouvelée chaque jour : tout pour séduire les fines gueules amatrices de sépia, d'autant que cette cave à manger, militante des vins nature, est enchâssée dans le plus ancien passage couvert de Paris.

Et pour ces dames ? Des soupes et des pêle-mêle de légumes en direct du potager d'Alain Passard (excusez du peu !), des pot-au-feu et osso-bucco confectionnés avec la viande d'Hugo Desnoyer (la star des bouchers), des vins en biodynamique aux noms poétiques, rien de tel pour séduire les bonnes vivantes concernées par la planète et l'assiette.

Les plus : les produits top qualité sélectionnés par le patron Pierre Jaucou (ex-La crémerie, VIe), l'ambiance de confrérie gourmande qui plane sur les lieux.

Dommage : le prix un peu élevé des plats (env. 21 €).

Racines, 8, passage des Panoramas, IIe. Tél. : 01 40 13 06 41. Tlj sf sam. et dim. de midi à minuit. Carte env. 40-50 €.

Break bling-bling : Bar Ladurée

Le lieu. Dans le prolongement de la boutique-salon de thé des Champs mais avec une entrée indépendante, ce nouveau bar designé par Roxane Rodriguez est une distorsion onirique de l'Art nouveau façon XXIe siècle. Tabourets chrysalides, immense bar en résine de verre lumineux et vitraux alvéolés piquetés de papillons filent la métaphore naturaliste avec une flamboyance certaine.

Et pour ces dames ? Du raffiné, du délicat, il n'y a que l'embarras du choix ! Entre œufs bio brouillés de mille façons, blinis, salades de petits maraîchers, pommes de terre anoblies (truffe, caviar…), carpaccios et créations sucrées de Philippe Andrieu, elles ont largement de quoi craquer, d'autant que les assiettes sont finement troussées.

Les plus : le lieu à nul autre pareil, les horaires tardifs.

Dommage : les chaises tournantes assez peu confortables, les prix vertigineux dès que l'on s'éloigne du menu.

Bar Ladurée, 13, rue Lincoln, VIII e . Tél. : 01 40 75 38 25. Tlj jusqu'à 23 h 30 (0 h 30 le ven. et sam.). Menu à 34 € proposé midi et soir. Carte à partir de 15 € (macarons + thé).

Pause Arty : Chez Charlotte

Chez Charlotte, quatre petits salons confortables où grignoter des macarons du pâtissier Pierre Hermé.
Chez Charlotte, quatre petits salons confortables où grignoter des macarons du pâtissier Pierre Hermé.Crédits photo : Le Figaro.

Le lieu. Entre le jardin du Luxembourg et les cinémas de Montparnasse, voici une étape à l'ambiance feutrée, cachée dans l'Hôtel des Académies et des Arts. Quatre petits salons modernes et confortables où papoter l'après-midi, dont un très design, avec ses murs de briques, ses couleurs vives et sa mini-salle de projection vidéo.

Et pour ces dames ? Difficile de résister à l'option grignotage : les macarons du pâtissier star Pierre Hermé, proposés par trois. Pour les accompagner, pourquoi ne pas craquer pour l'une des douze suggestions du Palais des Thés ? Saint James, Grand Yunnan, etc.

Le plus : l'âme du lieu, habité par les « corps blancs » du peintre Jérôme Mesnager et les sculptures de Sophie de Watrigant.

Dommage : le chocolat chaud, vraiment lambda. Et si l'on n'aime pas les macarons… ?

Chez Charlotte, 15, rue de la Grande-Chaumière, VIe. Tél. : 01 43 26 66 44. Tlj. de 14 h 30 à 18 heures. Macarons : 8 € les trois. Thé : 4,50 €. Chocolat ou café : 4 €.

Nid douillet : Sur un arbre perché

Entre ses balacelles et son salon de massage, Sur un arbre perché nous branche.
Entre ses balacelles et son salon de massage, Sur un arbre perché nous branche. Crédits photo : Le Figaro.

Le lieu. C'est une forêt de poche, à quelques battements d'ailes de l'Opéra. Assis sur des coussins moelleux, groupes de copines et tourtereaux picorent. Et même un peu plus : dos de filet de daurade et risotto de blé vert, wok de gambas à l'huile d'argan. Concept sylvestre réussi : murs tout de bois vêtus, tables cosy lovées dans de mini-cabanes, tons nature, lumière tamisée…

Et pour ces dames ? L'atout zen incontournable : un salon de massage. Deux formules au choix pour se relaxer, le Amma Assis (massage assis, 17 € les 15 minutes, à choisir pendant le repas) ou le célèbre Shiatsu (70 € l'heure, sur réservation).

Le plus : les deux tables centrales, prisées pour leurs irrésistibles balancelles.

Dommage : le soir, sans formule, les prix grimpent ; la carte des vins riquiqui ; le service, gentiment à l'ouest.

Sur un arbre perché, 1, rue du Quatre-Septembre, IIe. Tél. : 01 42 96 97 01. Tlj. sf sam. midi et dim. Formule déj. à 21 €. Carte, env. 45 €.

Accros au chocolat : Chocolaterie Jacques Genin

Le lieu. Pour la première fois, ce « fondeur en chocolat », qui ne travaillait jusqu'ici qu'avec les professionnels, ouvre une adresse grand public dans le Marais. Un bel espace sur deux niveaux avec, au rez-de-chaussée, la partie dédiée à la vente et à la dégustation, au premier étage, l'atelier de production. Un grand escalier hélicoïdal sert de trait d'union entre les deux.

Et pour ces dames ? L'une des douceurs maison dont les fleurons sont l'éclair au caramel, la tarte citron, le millefeuille ou encore l'assortiment de six chocolats pour s'initier à la production du maître. À accompagner d'un délicieux thé de Chine (Pu Er millésime 1998, You Xiang, Ren Dong…).

Les plus : la qualité des chocolats, l'accueil adorable, les coulisses de la fabrication (le laboratoire du 1 er étage) volontairement accessibles.

Dommage : le nombre limité de places dans la partie salon de thé.

Chocolaterie Jacques Genin, 33, rue de Turenne, IIIe. Tél. : 01 45 77 29 01. Tlj sf lun. jusqu'à 20 heures. Une pâtisserie + un thé : 13,50 €.

Thé futé : Zen Zoo

Le lieu. Midi pile et cette mignonne cantine taïwanaise du quartier Sainte-Anne, décorée asiatico-moderne, affiche déjà complet. Dans l'assistance, des working girls en pause déjeuner et de petites équipées féminines de touristes, mitraillant au numérique leur menu : marmite de fruits de mer sauce satay, échine de porc caramélisée au gingembre, servies sur un plateau en bois avec deux accompagnements.

Et pour ces dames ? Le produit star de la maison, le Zhen Zhu Nai Cha, un thé au lait et perles de tapioca à la fois gourmand, soyeux et ludique. À siroter chaud ou froid avec une grosse paille fluo, il fait fureur midi et soir, ou au goûter, accompagné d'un gâteau à la pâte de haricot rouge.

Les plus : les prix tout doux, la terrasse, la carte de fidélité pour les thés à emporter.

Dommage : la salle exiguë.

Zen Zoo, 13, rue Chabanais, IIe. Tél. : 01 42 96 27 28. Tlj sf dim. Formule déj. à 13 €, après-midi de 8 à 12 €, soir à 13 et 16 €.

Brunch entre poulettes : Coco & Co

Le lieu . Un petit nid sur deux étages perché dans une rue étroite du VI e arrondissement. Le concept ? Proposer des œufs sous toutes leurs formes : mollets, brouillés, au plat… Après la forme, il ne reste plus qu'à choisir le fond, la façon de les accommoder : herbes, jambon, fromages, champignons, au total 29 possibilités.

Et pour ces dames ? Les dimensions façon maison de poupée, la déco ambiance Martine à la ferme et les serveurs, pas coqs du tout, qui vous couvent des yeux.

Les plus : la rapidité du service, la belle fraîcheur des produits (pas de surgelés), les quantités qui ne tablent pas sur des appétits de moineaux.

Dommage : la salle du fond un peu basse (-cour) de plafond. Du coup, à partir de cinq, six poulettes qui caquettent, on ne s'entend plus becqueter.

Coco & Co, 11, rue Bernard-Palissy, VIe. Tél. : 01 45 44 02 52. Tlj. Brunch tous les jours à 22 €. Assiettes à partir de 10 €.

Sans oublier : Le Salon du Panthéon

Le très confidentiel restaurant -salon de thé décoré par Catherine Deneuve et Christian Sapet, au-dessus du Cinéma du Panthéon, ressemble à une immense pièce à vivre meublée vintage avec canapés, tables basses, lampes de designers et livres sur le 7e art. Détail qui ne gâche rien, les desserts maison sont à tomber (carrot cake, brownie, crumble, cake aux épices…).

Le Salon du Panthéon , 13, rue Victor-Cousin, Ve. Tlj sf sam. et dim. de 12 h 30 à 14 h 30 pour le déj. puis salon de thé jusqu'à 18 heures.

Mais où vont-elles ?

Le repaire des Parisiennes

La journaliste Élodie Rouge maîtrise son sujet ! Citadine chic et gourmande elle-même, elle sait qu'à Paris, les lieux ne manquent pas pour déjeuner, dîner, faire la fête ou boire un verre. Seul souci : trouver la bonne adresse pour la bonne occasion. D'où ce guide subjectif et pertinent dans lequel elle nous livre ses « cantines » par thématiques. Du petit-déjeuner au souper d'après-spectacle, elle décrypte les endroits pour se retrouver entre filles, faire la rencontre du siècle, inviter sa grand-mère (ou sa boss) à déjeuner, épater ou séduire. Cela va du palace au fast-food bio, du bistrot canaille au bar alternatif. À l'image de celles qui les fréquentent, ces repaires sont tour à tour classiques, décalés, bobos ou BCBG, mais jamais formatés.

« Les Cantines des Parisiennes » par Élodie Rouge aux Éd. Parigramme, Coll. Paris est à nous, 6 €.

Eloge de la paresse

Le club très fermé des VIP

Le cercle des Very Important Paresseuses (VIP), né en octobre dernier, réunit des femmes qui bougent, pensent, réfléchissent et revendiquent d'être… paresseuses avant tout ! Il compte déjà parmi ses membres Julie Depardieu, Cendrine Dominguez, Sonia Dubois, Isabelle Giordano, Irène Frain, soit une vingtaine de femmes aux profils très différents mais qui ont en commun le sens de la dérision, l'humour, l'envie de profiter du temps qui passe. Leur charte, un peu fourre-tout, les pousse à un prosélytisme bienveillant : convaincre leurs proches du bien-fondé de prendre la vie sereinement. Elles ont leur QG, le Bound (49-51, avenue George-V, VIIIe), pour se retrouver entre copines paresseuses, leurs lectures de prédilection (les 60 titres de la collection Les Paresseuses chez Marabout) et leur blog. Il paraît même qu'elles se donnent parfois rendez-vous pour travailler ensemble !


Article du Figaro